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De passage...

Bonjour!

Bienvenue sur ce blogue dans lequel je vous propose des coups d'oeil éclectiques, au fil de mes humeurs et de mes occupations, des vignettes sur la société japonaise, une incitation au voyage virtuel, j'espère, mais aussi un outil d'adaptation pour ceux qui franchissent le pas et viennent nous retrouver ... à Nagoya!

 

 

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 10:26
On pêche dans notre région en ce moment de petits calamars tendres et savoureux, appelés ' hi-ika ' que l'on peut consommer en sashimi et qui se prêtent à toutes sortes de concoctions culinaires. Un gros avantage de ces jeunes seiches et que si on n'est pas contre les yeux et les tentacules, on peut les accomoder sans préparation particulière (pas besoin de les dépiauter par exemple...).

Chez moi, l'accueil réservé aux tentacules et yeux n'est pas très enthousiaste, donc je les lave à l'eau froide en frottant la peau qui s'enlève très facilement et je réserve les tentacules à la confection d'un fumet. Ces calamars possèdent également un cartilage dorsal qui est encore très mou mais que l'on peut aussi retirer.
Avec les ingrédients ci-dessus, j'ai fait un 'an-kake', c'est à dire un plat d'inspiration chinoise dans lequel les calamars et les coquilles St Jacques sont revenus très rapidement avec une pointe d'aïl et du sel et nappé d'une sauce épaisse faite ainsi:

-Couper deux gros oignons en lamelles et 2 carottes en bâtonnets. Les faire cuire dans un litre de bouillon de poulet.
-Lorsque les légumes sont cuits, assaisonner avec 4 c. à s. de sake, 2 c. à s. de shôyû, 2 c. à s. d'huile de sésame et épaissir avec 2 c. à s. de fécule.
-Ajouter les calamars et St jacques et servir sur du riz.
 
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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 08:45
Alors qu'ai-je fait avec mes jolis oignons blancs et mes carottes toutes fraiches? En inconditionnelle des tartes et des muffins (oui, je me répète un peu....mais j'ai quelques petites idées que je vous présenterai un peu plus tard cette semaine; patience!):

Cela faisait très, très longtemps que je n'avais pas fait une tarte à l'oignon toute simple:



-Une pâte brisée dont je fonce le moule que je mets au frais.
-6 gros oignons (pour un moule de 24cm de diamètre) émincés très fins et revenus à feu doux avec un peu de matière grasse et du sel, sans faire prendre couleur, pendant au moins 30 mns ou jusqu'à ce que les oignons ne rendent plus de liquide. Comme les oignons sont frais, ils rendent beaucoup de liquide, donc après la cuisson terminée, je les ai mis à égoutter dans une passoire sur un bol.
-Pendant que les oignons refroidissent, je prépare une sauce blanche très épaisse avec 250ml de lait du beurre et deux grosses cuillères à soupe de farine.
-Une fois refroidie, j'y ajoute deux oeufs battus, sel, poivre, muscade..
-Une fois les oignons disposés sur la pâte, je verse la sauce blanche dessus et enfourne pendant environ une heure à 190 degrés.

Et puis des mini-muffins aux carottes, à la texture légèrement élastique:

-Battre deux oeufs entiers et 120g de sucre roux jsuqu'à ce qu'ils fassent le ruban.
-Ajouter 50ml de lait et 80 ml de yaourt.
-Tamiser ensemble 250g de farine, une demi-cuillère à café de bicarbonate et 1 cuillère et demie de levure chimique, quelques épices en poudre au goût (cannelle, muscade, girofle...). Ajouter au mélange oeufs-sucre.
-Râper très finement 250 g de carottes crues; les ajouter au mélange. Bien mélanger et mettre dans de petits moules.
-Faire cuire à 170 degrés pendant une vingtaine de minutes en fonction de la taille.
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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 07:55
Cela fait déjà quelque temps que je voulais vous recommander (si vous ne le connaissez pas déjà...) ce blog dont je ne me lasse pas:
Furansu-rakugaki-chô, que je traduirais librement pour les personnes qui ne sont pas familières avec le japonais, par : 'Impressions fugaces de la France' ('rakugaki', au premier degré,  veut dire 'graffiti' ).  J'espère que son auteur ne se sentira pas trahi par cette traduction. Ce blog vibre avec l'air du temps et propose un dialogue entre des points d'actualité éclectiques et de nombreuses et très belles photos de Paris et d'ailleurs.

Je lis aussi avec plaisir ces deux pages:

Chez Lulu, un blog tenue par une jeune personne originaire de Nagoya, un pont entre le Japon et la France.

La table japonaise en France:  écrit par une Japonaise à Lyon qui vous aidera à vous initier à la cuisine familiale japonaise.

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 07:12

Et oui, les dimanches se suivent et se ressemblent un peu. Il fait encore très beau aujourd'hui et, bizarrement, pas excessivement humide.
Quelques heures au potager pour faire le tour des lieux de promenades favoris des limaces et autres insectes voraces; relever quelques pieds de haricots verts qui ont souffert de la pluie d'il y a deux jours; aérer un peu les fraisiers bien méritants; ajouter un filet derrière les concombres pour leur exercice quotidien de grimpette et mettre en terre les pieds de tomates que j'avais semés il y a quelques semaines.

En chemin j'ai rencontré:
Des fleurs de courgettes à différents stades....

 Un beau bouquet de carottes....
Des bébés concombres.....

et déterré les deux rangs d'oignons rouges.... qui se reposent un peu au soleil avant que j'aille les rentrer tout à l'heure.

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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 14:38
Saison des pluies veut dire pour moi une attention accrue à ce que je mange et comment je conserve les aliments. Vieilles habitudes de vies sous l'équateur, on traque l'odeur un peu sure et on ne laisse même pas aux moisissures l'espoir de s'installer, même temporairement.
Mais, entre les gouttes, il y a des éclaircies, des envies de pique-nique avant qu'il ne fasse trop chaud pour oser mettre un pied dehors en plein midi.
Voilà ce que j'aime préparer le week-end comme assortiment diététiquement bien équilibré, léger mais nutritif car extrêmement protéiné mais sans un gramme de matières animales. Vinaigrés, légèrement sucrés ils se conservent bien dans les bentô; laissés à la disposition des emplois du temps individuels ils rassasient et donnent de l'énergie aux sportifs!


Mes inari-zushi sont tout simples, le riz vinaigré-sucré étant seulement additionné de graines de sésame (vitamine B1, calcium et fer) légèrement grillées.

Avec le kôya-tôfu, renfort protéinique et manganèse, fer,  calcium, vitamine K ;  les hijiki sont extrêmement riches en calcium (12 fois plus que le lait) , en fer (6 fois plus que le foie) et bien sûr en fibres.
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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 08:37
Les éventails (sensu) de Nagoya n'ont comme rivaux que ceux de Kyoto. En fait cet artisanat local doit ses débuts à l'installation au 18ème siècle d'une famille de fabricants d'éventails originaires de Kyoto  dans la ville des Tokugawa. Les éventails de Kyoto pour les femmes et pour la danse traditionnelle sont extrêmement célèbres alors que parmi les produits de Nagoya sont particulièrement  prisés ceux pour les hommes (appelés 35-ma, 35間, c'est à dire avec 35 lames) et ceux offerts à l'occasion d'événements auspicieux (25-ma, 25間, 25 lames). Ils sont en papier sur armature de bambou; ceux que je préfère sont imprégnés de l'odeur du bois de santal.

A l'approche de l'été, le Nagoya-sensu est à l'honneur en première page du journal Chunichi car, comme pour les petits cochons brûleurs d'encens anti-moustiques, c'est le rush chez les artisans pour pouvoir présenter leurs nouveautés à temps avant l'arrivée des grosses chaleurs. Un cadeau idéal pour la fête des pères proche. Adoptez la 'sensu-attitude' pour un comportement  écologique !



                                                                   photo en première page du Chunichi du 4 juin 2008
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 09:50
Pour le dîner ce soir: pieuvre et daikon mijotés, façon 'sakura', car le daikon se teint d'une jolie couleur rosée après avoir fait trempette avec la pieuvre.


Appétissant n'est-ce pas? et hyper simple...

Il vous faut (pour 4 personnes):
2 gros tentacules de pieuvre précuits (surtout pas cru, sinon ça prend très longtemps à devenir tendre)
Un demi daikon
1 litre de dashi
3 c.à.s. de saké
1 c.à.s. de sucre
1 c.à.s. de shôyû clair (sinon, un peu moins de shôyû ordinaire et un peu de sel)
un bouquet d'oignons verts très fins (variété 'bannô' 万能)
un peu de piment séché coupé très fin (au goût)

Couper le daikon et la pieuvre en morceaux. Les mettre dans une cocotte avec le dashi et le saké; porter à ébullition puis ajouter le sucre. Faire cuire environ 25 mns. Vérifier la cuisson. Si la pieuvre est bien tendre, arrêter; ajouter le shôyû, puis les oignons verts et le piment ciselés avant de servir.


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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 13:10
En japonais on parle de 'kô-sui-kakuritsu', 'kô-sui'  signifiant les précipitations d'eau mais englobant la pluie, la neige et la grêle. Les possibilités de précipitations traduites en pourcentages apparaissent sur les cartes des prévisions météo, exprimées en fonction de tranches horaires de 6 heures chacune pour la journée en cours et jusqu'au lendemain; par journée de 24 heures à partir du surlendemain et pour la semaine qui suit.
C'est depuis le 1er juin 1980 que l'agence météorologique nationale publie ces probabilités chiffrées. Au début, elles ne concernaient que Tokyo et sa région et maintenant englobent tout le territoire national grâce aux relevés provenant de 56 stations météo et arrêtés à 17h00 pour la période de 24 heures commençant à 18h00 ce même jour.
Et si l'on en croit l'article à ce sujet publié par le journal Nikkei (24 mai 2008 - supplément du samedi), et bien, ces prévisions sont plutôt fiables!....avec évidemment un taux de réalisation d'autant plus élevé que le taux estimé était élevé...


Comparaison entre les pourcentages annoncés et la réalité des précipitations
pourcentage annoncé
 de précipitations
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
pourcentage réel
de précipitations
0,1% 1,6% 6,7% 16,5% 30,3% 44% 64,4% 76,8% 87,9% 93,9% 97,9%

Par contre ces chiffres ne donnent pas d'indications quand à la force ou la quantité des précipitations. A vous de choisir une légère protection pliante et microscopique ou le parapluie blindé!
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 12:56
et elle va s'installer pour quelque temps puisque, c'est officiel, la saison des pluies a bien commencé.
Petit sondage dans le supplément du samedi du Nikkei (24 mai 208):
en réponse à la question: si la météo annonce une probabilité de 40% de pluie, prenez-vous un parapluie?
 3651 personnes ont répondu: OUI
 1388 personnes : NON

Heureusement qu'hier j'avais pu, grâce au grand beau temps, ramasser une partie de mes oignons (ici, sur la photo, environ un quart de ma production de cette année, tous faits à partir de graines). Tous les oignons blancs sont rentrés; au premier prochain rayon de soleil, je dois m'occuper des oignons violets.


Il ne reste plus qu'à concocter tout plein de soupes, tartes et autres ragoûts! Les oignons violets seront plutôt mangés en salade. Mais de toute façon, en y faisant attention, on peut les conserver tout l'hiver...s'il en reste!

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 13:08
et de son groin ami s'échappera le souffle magique qui doit vous protéger de l'insecte emblématique de l'été, le moustique.
Le ka-yari-buta en terre cuite (dont vous trouverez certainement des imitations made in C....) est produit dans de nombreuses versions  et motifs. Ceux qui faisaient la première page du Journal Chunichi de jeudi dernier sont faits à la main dans la technique de Banko-Yaki, originaire de la préfecture de Mie à l'ouest de celle d'Aichi, dont la particularité est de fournir une poterie très légère et extrêmement résistante à la chaleur (très recommandé pour la cuisine!). Chaque pièce demande 15 heures de cuisson et près d'une semaine à 10 jours pour être terminée par les 5 ouvriers de la petite manufacture de Komono qui fabriqueront d'ici à la mi-juin environ 3000 petits cochons (prix de vente:  entre 2000 et 3000 yens). On brûle à l'intérieur un tortillon d'encens anti-moustique.
Et pour ceux que la fumée, l'odeur .....ou la fragilité de ces petites bêtes effraient (et oui, ça casse...mais placé à ses pieds dans le jardin, c'est si charmant!), je vous signale l'arrivée, dans les rayons dédiés, du porcinet noir en plastique, anti-moustique à pile (environ 1450 yens): il existait jusqu'à présent uniquement en blanc!


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