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De passage...

Bonjour!

Bienvenue sur ce blogue dans lequel je vous propose des coups d'oeil éclectiques, au fil de mes humeurs et de mes occupations, des vignettes sur la société japonaise, une incitation au voyage virtuel, j'espère, mais aussi un outil d'adaptation pour ceux qui franchissent le pas et viennent nous retrouver ... à Nagoya!

 

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 16:04

En matière de toponymie, cela paraît évident. J'ai entendu un reportage à la télé il y a quelques jours dans lequel différents spécialistes expliquaient quel avait été l'effet pervers de vouloir modifier des noms de lieux à la connotation trop cruelle.

Je parle bien sûr de cette malheureuse région du nord-est qui a été touchée par le tsunami.

Si on regarde dans le passé, et pas forcément très ancien, on nous donnait l'exemple d'un nom de lieu dans lequel il y  avait eu de mémorables éboulements de terrain: Kuryu, à Sendaï.

Kuryu avait donc été transcrit avec deux caractères qui devaient rappeler à tous que cette région était potentiellement dangereuse, donnant naissance à des glissements de terrain consituté de couches d'argile superposées sans rien pour vraiment les retenir ......崩生.

Il y avait apparemment de nombreux cas similaires qui faisaient un travail de mémoire pour des maisons disparues ( de 'kakeru'),  des habitations ensevelies ( de 'umeru').

Mais pour des raisons diverses, en particulier pour encourager l'installation de populations réticentes, les municipalités ont décidé, non de renommer à strictement parler....mais plutôt de faire un peu de chirurgie esthétique sur les caractères chinois trop connotés.

 

Ainsi les éboulis devinrent-ils des chataigniers,  'kuri'

les murs aplatis, des plaqueminiers,  'kaki'

ou les ensevelissements, des pruniers, 梅 'ume'

tout un verger fleuri, mais néanmoins menaçant, car l'histoire semble rattraper la région et les mêmes catastrophes se répéter aux mêmes points.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 11:21

 

Il n'y a pas que les aubergines qui alimentent les dictons inspirés par l'automne, même si celui que je vous avais cité est peut-être le plus connu selon une enquête dont vous trouverez les résultats ICI.


Voici un tout petit florilège:


On aimerait bien quelquefois interpréter certains signes avant-coureurs d'événements futurs:

一葉落ちて天下の秋を知る.....ichi-yô-ochite-tenka-no-aki-wo-shiru

On voit l'automne arriver aux premières feuilles du Wutong qui tombent.

 

Petit problème.....le coeur des êtres humains, lui, est souvent un peu girouette.... à contre-vent! et malgré le proverbe ci-dessus, l'automne semble être dans le folklore linguistique la saison des incertitudes émotionnelles:

 

Ah...les femmes (ces hommes....) soupirent certain(e)s:

女心と秋の空  ... onna-gokoro-to-aki-no-sora......

le coeur d'une femme est aussi changeant qu'un ciel d'automne,

affirme le dicton né à l'ère Edo....(pour décrire le coeur masculin et qui est maintenant interchangeable.


Dehors, on frissonne.......les sentiments de votre compagnon seraient-ils un reflet de cette dégringolade du thermomètre?

秋の夜と男の心は七度変わる ..... aki-no-yoru-to-otoko-no-kokoro-ha-nanado-kawaru

Comme les nuits d'automne, le coeur d'un homme change de  7 degrés

 

Signe sans équivoque que:

秋風が立つ ..... aki-kaze-ga-tatsu:

le vent d'automne se lève

avec ce jeu de mot sur 'aki', l'automne, et 'aki-ru', se lasser, il faudrait réfléchir sérieusement au moyens de raviver la flamme du sentiment amoureux

 

car pour l'instant:

天高く馬肥ゆ ... ten-takaku-uma-koyu:

le ciel (d'automne) est haut et les chevaux bien gras

Mais si, comme pour les Chinois d'antan, la saison est ainsi louée comme bienvenue après les rigueurs et la fatigue des chaleurs estivales, et que l'on a pu engranger les fruits de tous nos efforts, il ne faut pas baisser la garde et se reposer sur ses lauriers pour autant!

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 06:58

En Asie on aime bien envisager la prise d'aliments ou de boissons comme participant à la régulation du Yin et du Yang.

chrysanthemum-tea.jpg

C'est en savourant une décoction de fleurs de chrysanthèmes, achat obligatoire lorsque je vais à Singapour, que de fil en aiguille je pensai aux aubergines d'automne.

Une des particularités du thé de fleurs de chrysanthèmes est celle de faire baisser la température interne du corps, caractéristique partagée avec les aubergines,  légume estival par excellence s'il en est.

Tout Japonais qui se respecte vous dira que si les aubergines ont fait ses délices pendant les mois chauds, celles que l'on peut savourer à l'automne sont bien meilleures. Pour cela, on aura bien raccourci les plants à la fin juillet, début août (avant le O-Bon) en les taillant assez sévèrement au moment où de toute façon, il n'y a presque plus de fruits sur les branches. nasu-avant

nasu-apres.gif

Les semaines qui suivent vont voir un reprise d'énergie des plants qui à partir de septembre vont donner des fruits à la chair un peu plus dense et surtout délicieusement sucrée.

Aubergines-été 2006

Ce qui m'amène au titre de ce billet, en japonais:

秋ナスは嫁に食わすな ..... aki-nasu ha yome ni kuwasuna

que l'on peut expliquer de deux manières:


-Soit on se situe dans un contexte assez courant de guerre larvée entre belle-mère et belle-fille, et dans ce cas on comprend que celle qui a la main mise sur la cuisine ne veuille pas que sa jeune rivale profite de ce mets délicieux!

 

-Soit la belle-mère fait preuve d'un peu plus de sollicitude et voudra éviter à tout prix que sa belle-fille mange quelque chose qui en refroidissant son corps sera préjudiciable à l'accomplissement de la tâche qui lui est assignée: celle d'enfanter au plus vite....(et de préférence un mâle)!

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 11:35

Voilà ce qui va enfin justifier mes achats inconsidérés de binocles:


On a rendu public la première révision en 30 ans de la liste des kanji de base, censés être aussi les plus utilisés et ceux que les gamins doivent absolument connaître à la fin du premier cycle du secondaire (collège).


Il y en avait 1985; il y en a maintenant 2136.


Celui qui fait les gros titres des journaux est celui-ci:

utsu.JPG

 

Prononcé 'utsu'  et composé de 29 traits (ouf....selon mon dico électronique, 33 semble être le plus grand nombre de traits composant un kanji), il décrit un état qui va de la mélancolie à la profonde dépression. Signe de l'époque.... malheureusement.

 

Je viens de m'apercevoir que les titres de mes trois derniers billets contiennet l'adjectif 'nouveau'...ça aussi ça doit être un signe!   

_;)

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 01:15

Premier avril....et commencement de nouvelles vies professionnelles ou scolaires pour beaucoup.

Il serait très mal venu de se retrouver mis au ban du groupe pour négligence et non-observation de petites règles de savoir-vivre!

Coïncidant avec l'arrivée prévue de belles (et chaudes) journées, nous voici sollicités par de nombreuses publicités proposant des produits qui nous aideront à respecter les règles fondamentales de l'étiquette (en japonais dans le texte....'echiketto', エチケット).

 

Etiquette; courtoisie bien sûr. Mais en japonais le mot est clairement associé à l'hygiène corporelle: autrement dit, respecter l'étiquette, c'est traquer impitoyablement toutes les sources d'odeurs, buccales, auriculaires, capillaires, axillaires; faire la chasse aux poils et autres poussières et pellicules égarées...

 

le choix est immense parmi toutes les tailles et formes d'étiquette-brush:

etiquette-brush.jpeg

et étiquette-suppli (suppléments alimentaires parfumés):etiquette-suppli.jpg

 

Et quand on parle d'odeur, on ne peut s'empêcher de penser aux lieux d'aisance! Tout en restant dans l'esprit floral, la chasse est ouverte également pour certaines nuisances sonores... (cliquer sur le lien pour en savoir plus).

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 12:43
Extrait du Trésor de la langue française:

-IQUE: suff
Suff. issu du lat -icus (relatif à, qui est propre à), formateur de très nombreux adj. épicènes parfois employés subst. et appartenant notamment au vocab. sc. et technique.



Alors que Courrier international publie un numéro hors-série sur le Japon et que je n'ai rien à vous offrir en pâture sinon des seaux de la pluie qui tombe sans arrêt depuis presqu'une semaine, la télévision m'a fourni aujourd'hui un joli cadeau linguistique:

mangatique: マンガチック (manga-chikku)

Moi qui croyait être tombée sur une découverte, j'ai été très déçue de voir ce mot bien documenté sur le net: entre autre dans le descriptif d' éléments de photoshop qui vous permettront d'appliquer cette patte inimitable à vos dessins.

La personne qui l'employait au journal télévisé de ce soir est un chirurgien esthétique (sic) face au dessin qu'avait fait de la forme de son visage idéal la présentatrice du programme. Alors un visage mangatique, ça donne quoi????

mangatique.jpg
De chaque côté d'un nez fin et droit, de grands yeux qui mangent un visage aux mâchoires gommées et au menton effilé....toutes caractéristiqes qui n'existent que rarement dans un visage typiquement japonais.
Une opération qui aurait permis à la présentatrice d'obtenir cette allure à partir de son visage aurait été facturée:


8 000 000 de yens!
(par la clinique Takasu)


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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 07:47

Ce n'est pas Y-M-C-A  mais I-U-J....les nouveaux refrains à la mode parmi les futurs diplômés qui ont commencé à chercher du travail (en général au début du second semestre de l'avant-dernière année de cursus; soit en troisème année pour la grande majorité des étudiants de fac).

Les sites internet sur lesquels ils s'inscrivent leur proposent une foule de renseignements allant de la manière de remplir leur fiche de postulant, aux annales des examens d'embauche, des sujets potentiels abordés lors des entretiens à la nuance de rouge à lèvres favorisé par les examinateurs.

On y trouve aussi ces rubriques aux appellations sibylliques:

                   I-turn... J-turn... U-turn...

Le dernier, qui désigne normalement le demi-tour sur route, servira certainement de clef pour comprendre les autres.
  

Ces trois termes évoquent tous un mouvement entre les régions d'origine des postulants et leurs futures affectations professionnelles. Plus particulièrement ils décrivent un phénomène plutôt récent: le fait que beaucoup de jeunes diplômés choisissent soit directement après la sortie de l'université soit un peu plus tard de quitter les grandes villes, lieu 'historiquement' favori de la recherche d'emploi puisqu'aussi celui où ils ont fait leurs études. 

En optant pour un I-turn, J-turn ou
U-turn, on cherche avant tout un emploi en province de manière à moins souffrir du stress et du style de vie étriqué subi dans les mégapoles.




Celui qui choisit le I-turn est peut-être le plus grand aventurier des trois car il se lance dans un trajet en ligne droite de sa province d'origine vers la recherche d'un travail dans une autre région où il n'a aucune attache particulière.

Le J-turn évoque un départ de sa région pour des études dans une grande ville par exemple, puis un retour qui s'opère vers la même région mais pas sa ville ou son village d'origine.

Par contraste le U-turn est un J-turn achevé puisque la personne revient à son point d'origine!

 

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 00:22
Pour continuer dans mes lectures du moment....
Voici un livre que j'ai acheté il y a un an et que je voulais absolument vous présenter avant que ne s'achève une seconde saison des pluies.

Il s'agit d'un extraordinaire dictionnaire des mots qui parlent de la pluie et dont la richesse ouvre une fenêtre fascinante dans l'importance qu'a ce phénomène climatique dans la culture nipponne.


Il commence de manière presqu' évidente par les termes 'ai-u' soit, 'qui aime la pluie' et se clôt sur 'watakushi-ame' que l'on peut traduire par 'pluie singulière' ou 'individualiste', tant est que cette expression décrit les averses hyper-localisées qui caractérisent certains pays de montagne, vous savez, ces précipitations brutales qui mouillent une partie de la route devant ou derrière vous alors que pas une goutte ne vous touche....

Pluie écarlate (kurena-i no ame) que celle qui au printemps fait tomber les fleurs aux tons de rouge des azalée, des 'boke', un arbre apparenté aux rosiers, des pêchers, des abricotiers, des cognassiers etc....

Pluie noire (kuro-i ame)que celle qui suivit l'explosion de la bombe atomique....

Pluie des pruniers (tsuyu) ou saison de pluies qui en fonction du calendrier lunaire s'appelle également 'pluie du cinquième mois' (satsuki ame).

Plus de 1000 expressions classées par ordre alphabétique et répertoriées encore une fois, mais cette fois-ci par saison, à la fin du dictionnaire. Sont également inclus un nombre de proverbes concernant la pluie. Ainsi celui-ci...qui est une excellente observation des caractéristiques du 'tsuyu' ou 'saison des pluies':

Orage du matin...ne passe pas la rivière!
asa no ra-i ni kawa kosu-na

En effet, en été, après une journée de beau temps, on a souvent des orages en soirée; mais pendant la saison des pluies ou celle des typhons, les pluies violentes provoquant des inondations sont fréquentes et donc si on entend le tonnerre dès le matin, il vaut mieux ne pas franchir la rivière car on pourrait bien ne pas pouvoir revenir par le même chemin.

Au Japon, comme en Chine, la maitrise des cours d'eau dont la taille et la violence fluctuaient en fonction des précipitations et de la qualité des travaux de génie civil pour les rendre plus stables, installa dans la durée les gouvernements. C'est la valeur de cet héritage inestimable qu'est l'eau qui est traduit dans la langue.
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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 07:39
Non, pas des monstres de poche!

Mais des ' monster parent ' (mo-n-suta-a  pe-a-re-n-to), création linguistique 100% japonaise pour décrire des propriétés effrayantes non-réservées aux géniteurs de nos têtes brunes mais aussi au voisinage spécialiste des plaintes abusives et des demandes irraisonnables.

Les institutions scolaires du Japon considéreraient que 9% des plaintes ou problèmes que les écoles primaires et les collèges ont à traiter(3% dans le cas des écoles maternelles, 15% en ce qui concerne les lycées, 13% pour les établissements pour enfants handicapés) proviennent de parents ou de personnes du voisinage dont les exigences dépassent les limites de la raison ou tout simplement du savoir-vivre en société.

Le terme ' monster-parent ' dont la signification recouvre en partie celle des termes anglais de
helicopter parent ou autres 'curling parenthood' est apparu dans les média il y a quelques années à la suite, en particulier,  du retentissement dont ont bénéficié les recherches d'un professeur de l'université d'Osaka, Masatoshi ONODA, spécialiste par ailleurs du système éducatif français.

Cela va du parent qui exige que son enfant soit placé dans la même classe que son meilleur ami, ou au contraire, expliquant qu'il ne s'entend pas avec tel parent, qui demande que leurs enfants soient séparés....du parent qui, furieux que son enfant se soit vu confisqué son portable, voudrait que l'enseignant responsable lui rembourse la période pendant laquelle l'appareil en question n'a pas été utilisé par son propriétaire..... d'un autre qui insiste pour que son enfant se rende à l'école en empruntant un chemin qui n'est pas celui décidé et donc surveillé par l'établissement.....

et quand ce ne sont pas des parents, c'est le voisinage qui s'y met avec le monsieur (ou la dame) qui vient se plaindre que les fleurs du cerisier de l'école ont souillé le capot de sa voiture ou que les enfants font trop de bruit à la récréation......

Grosse cause de stress pour les enseignants dont la cause commence à être entendue puisque l'on a annoncé à Tokyo il y a deux jours la création, à partir de l'année prochaine, de cellules spécialisées, composées de psychologues, avocats ou policiers à la retraite qui serviraient de médiateurs et éviteraient les affrontements frontaux entre les plaignants abusifs et les institutions scolaires.

Personne ne dit s'il va aussi y avoir des brigades dûment équipées et chargées de discipliner les ' monster children ' qu'on accuse déjà  ces parents d'avoir produits!
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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 12:42
Ça devrait vous convaincre par la douceur. Alors, en ce moment, il y a une 'respiration' publicitaire que j'exècre et qui sévit sur la radio que j'écoute en allant au boulot.
Elle commence assez soft en nous annonçant la sortie de la gamme de fonds de teint automne-hiver. Bon, jusqu'à là ça va.... seulement la voix désagréablement pointue et péremptoire typique des annonces de lieux publics continue:
"vous êtes priés de respecter scrupuleusement les bonnes manières cosmétiques!" (kosume no manâ wo kitchin to mamotte kudasai) "ce sera pour vous la meilleure manière de profiter au mieux de la nouvelle saison".


Comme souvent au Japon, on met les gens dans une situation de dévalorisation, mieux on les mène au chantage. C'est la rhétorique de base des magazines féminins dont un des verbes les plus couramment utilisés doit être "migaku" qui a le sens de "frotter", "faire briller".....comme dans "ha wo migaku", "se laver les dents"....mais aussi comme dans "faire briller" chaussures et autres accessoires.
Dans le contexte tyrannique des publications de mode il s'agit de "se mettre en valeur", "tirer le meilleur parti de soi" et en respectant à la lettre les judicieux conseils qui y sont prodigués, on peut espérer que cela permettra à la victime consentante de ressembler à la femme idéale tout en ayant gommé tous ces vilains défauts, en l'occurence, probablement,  un horrible nez brillant!


Enfin, nous voilà avec un néologisme intéressant...."kosume no manâ"!

Et pour continuer dans la 'réclame', ce matin j'en ai entendu une qui m'a fait bien rire. Elle met en scène un couple marié. L'homme est  apparemment ravi de nous annoncer que sa femme est toute guillerette et amène les jours 'en zéro" ("zero no hi") autrement dit les 10, 20 et 30 de chaque mois.
"zero no hi" ... je tends l'oreille car ce sont aussi les jours réservés au campagne de sensibilisation en faveur de la sécurité routière.
Mais là, on apprend très vite, de la bouche de la dame elle même, que sa chaîne favorite de Pachinko a décidé de lancer des promotions spéciales ces jours "en zéro" (comme une bille de flipper!)....
Pépère va au turbin pour gagner les sous que mémère va jouer; non, je suis mauvaise langue...elle travaille dans un combini pour les gagner ses yens en espérant que les ronds dans le chiffre du jour ne vont pas réduire à zéro ses économies!

L'histoire ne dit pas si, toute à son anticipation de plaisir,  elle a pensé à s'enduire le visage du bon fond de teint...
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