15 septembre 2008
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La lecture des articles journaliers concernant cette affaire du riz frelaté est édifiante.
Jugez-en plutôt:
le terme officiel pour désigner ce riz impropre à la consommation est 'jiko-maï' ou 'riz accidenté' ...rigolo, non? parceque les malheurs légaux qui peuvent être arrivés à ce riz (japonais ou étranger d'ailleurs) vont du simple jaunissement dû au vieillissement, à l'exposition à une forte humidité ou à la pollution par des moisissures et des produits phytosanitaires toxiques....et maintenant, on le sait, il peut aussi avoir été illégalement nettoyé, repoli, reconditionné, mélangé à du riz d'une autre origine.....
Dans les titres des articles des journaux....'jiko-maï' est ce qu'on retrouve le plus souvent. Si on ne se penche pas sur le corps des articles, on passe à côté des mots 'osen-maï' ou 'riz contaminé'.
Pire, on ne peut s'empêcher d'avoir l'impression que cette contamination n'est que ponctuelle, que le 'jiko-maï' en temps ordinaire n'est pas si dangereux que ça et que ce sont des pratiques humaines délictuelles extra-ordinaires qui en ont fait cette bombe à retardement qui éclate aujourd'hui.
En effet le commerce du 'jiko-maï' relève légalement de la responsabilité du gouvernement, qui seul a le droit de l'écouler auprès de commerçants accrédités pour des usages hyper ciblés (fabrication de colle, engrais ou alimentation animale) et donc, nécessairement soumis à des contrôles répétés et strictement réglementés....
Un kilo est vendu normalement entre 5 à 10 yens.....en fin de chaîne pervertie, il se vendait près de 10 à 20 fois plus cher!
Jugez-en plutôt:
le terme officiel pour désigner ce riz impropre à la consommation est 'jiko-maï' ou 'riz accidenté' ...rigolo, non? parceque les malheurs légaux qui peuvent être arrivés à ce riz (japonais ou étranger d'ailleurs) vont du simple jaunissement dû au vieillissement, à l'exposition à une forte humidité ou à la pollution par des moisissures et des produits phytosanitaires toxiques....et maintenant, on le sait, il peut aussi avoir été illégalement nettoyé, repoli, reconditionné, mélangé à du riz d'une autre origine.....
Dans les titres des articles des journaux....'jiko-maï' est ce qu'on retrouve le plus souvent. Si on ne se penche pas sur le corps des articles, on passe à côté des mots 'osen-maï' ou 'riz contaminé'.
Pire, on ne peut s'empêcher d'avoir l'impression que cette contamination n'est que ponctuelle, que le 'jiko-maï' en temps ordinaire n'est pas si dangereux que ça et que ce sont des pratiques humaines délictuelles extra-ordinaires qui en ont fait cette bombe à retardement qui éclate aujourd'hui.
En effet le commerce du 'jiko-maï' relève légalement de la responsabilité du gouvernement, qui seul a le droit de l'écouler auprès de commerçants accrédités pour des usages hyper ciblés (fabrication de colle, engrais ou alimentation animale) et donc, nécessairement soumis à des contrôles répétés et strictement réglementés....
Un kilo est vendu normalement entre 5 à 10 yens.....en fin de chaîne pervertie, il se vendait près de 10 à 20 fois plus cher!