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De passage...

Bonjour!

Bienvenue sur ce blogue dans lequel je vous propose des coups d'oeil éclectiques, au fil de mes humeurs et de mes occupations, des vignettes sur la société japonaise, une incitation au voyage virtuel, j'espère, mais aussi un outil d'adaptation pour ceux qui franchissent le pas et viennent nous retrouver ... à Nagoya!

 

 

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 08:48
 Cha-patsu est un terme qui, pour des Japonais un peu âgés ou traditionnels, peut revêtir une connotation péjorative mais qui fait d'abord référence à la couleur châtain ou brun (autrement dit "thé", le jugement péjoratif s'opérant pleinement  quand on atteint des teintes péroxydées) que de nombreux Japonais, sinon la majorité, affectionne.... NON, que dis-je? affectionnaient! 
Nous serions entrés dans l'ère du "post-chapatsu" d'après mon supplément favori du samedi 22 septembre au journal Nihon-Keizai-Shimbun.

A  y  bien réfléchir, c'est vrai que l'on voit de plus en plus de chevelures au noir originel sinon brun foncé. La coloration avait été recherchée pour briser l'effet de lourdeur que donne des cheveux raides, longs et noirs et dans les années 1990 on pouvait affirmer que 90% des Japonais avaient les cheveux teints. Les spécialistes définissent la vague de la mode des cheveux teints par cette phrase: "elle a démarré au bleu  et s'est arrêtée au rouge" , faisant référence au choix proposé dans les nuanciers des coloristes. 
Le désir de remédier à l'effet "casque" est toujours de mise, mais maintenant la tendance, c'est la permanente. Pour soutenir ce mouvement, des techniques de plus en plus performantes ont vu le jour, la ligne directrice étant d'abîmer le moins possible le cheveu et de faire tenir les ondulations plus longtemps.  Actuellement celle qui a le vent en poupe, c'est la "digital-perm"  qui est basée sur l'ancienne technique de la permanente à froid mais qui a une durée de vie une fois et demie plus longue que son ancêtre tout en étant bien plus facile à entretenir car on peut reconstituer les boucle facilement en les coiffant aux doigts. 
Dans cet ebichan.jpgamour renouvelé pour un cheveu qui adopte des formes souples (YURU) et douces (FUWA) on peut déceler l'influence d'une mode née à Nagoya et rendue populaire par le célèbre mannequin 
Yuri Ebihara ( Ebi-chan) , celle du Nagoya-maki. 

Cette coiffure qui se compose de grosses boucles encadrant le visage pour tomber joliment sur la poitrine est particulièrement populaire parmi les jeunes étudiantes de la ville qui a accueilli l'exposition universelle en 2005, événement grâce auquel de nombreuses modes régionales ont acquis une renommée nationale.

C'est d'ailleurs ainsi que se conclut l'article du Nihon Keizai: les coiffures sont un reflet de la civilisation....

 Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le japonais, le bleu (en fait, vert) est avec le rouge et le jaune, une des couleurs des feux de signalisation
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