C'est le nom de ce légume que l'on appelle en japonais "Tou-gan" ou "Courge d'hiver", bien qu'elle arrive à maturité à la fin de l'été. Mais on peut la conserver pendant tout l'hiver et c'est un produit précieux pour changer un peu des tubercules et des choux.
Ici photographiée avec une pomme pour vous donner une idée de la taille; celle-ci fait environ 2,7kg.
L'intérieur se présente ainsi:
Elle dégage une odeur un peu âcre, mais, une fois cuite, goût et odeur sont assez faibles.
Je la consomme surtout dans de la soupe de miso, mais on peut aussi la faire en gratin; dans ce cas, je fais cuire les morceaux dans un bouillon aromatisé, mais surtout je ne les fais cuire qu'à moitié; je les égoutte et les laisse rendre le surplus d'eau sur un torchon ou du papier absorbant; puis je les mets à gratiner avec une sauce Béchamel au fromage, jambon ou poulet, champignons etc..., sauce que j'ai pris soin de faire assez compacte car la courge rend encore du liquide à la cuisson.
Cette courge a avant tout des vertus diurétiques, donc elle est recommandée par exemple contre la rétention d'eau (très bon pour les femmes enceintes!).
Les graines lavées, séchées et mises en poudre mélangées en quantités égales avec de la poudre de fleurs de pêcher blanc (chez les vendeurs de médecine chinoise), dans une émulsion réalisée avec du miel, sont censées favoriser la disparition des taches de rousseur (pour les Japonais et les Chinois, ces taches que l'on appelle "soba-kasu", en particulier celles du visage, enlaidissent l'apparence; le teint idéal devant être d'une blancheur uniforme).
sont régulièrement attaqués par toutes sortes de teignes. Dans ces cas-là, il est difficile de se convaincre que toutes ces créatures ont le droit de vivre, mais en les ramassant dans un bocal, je peux toujours faire plaisir aux poissons rouges d'Hiroshi......
au coeur, à la naissance des feuilles, indélogeable si ce n'est avec un cure-dent, un invité qui ne fait en fait que quelques millimètres mais qui détruit entièrement les plus jeunes feuilles, le "haimadaranomeiga", caractérisé par la pointe d'épingle noire au niveau de la tête:
sur les feuilles, bien visible grâce à sa couleur noir de jais, mais qui tombe tout de suite à terre, recroquevillé et pratiquement indécelable, le "kaburahabachi":
les brocolis et qui laisse derrière lui des excréments grâce auxquels on le repère, mais avant il a grossi au dos des feuilles en y faisant suffisamment de trous pour gâcher la vie du jardinier!
ayant repiqué les plants de brocolis, je n'ai pas attendu bien lontemps pour qu'ils soient pratiquement décimés par de bien sales bêtes microscopiques qui naissent d'oeufs pondus au revers des feuilles (la qualité de la photo laisse à désirer car je l'ai prise avec mon portable...). De minuscules trainées vertes qui se fondent dans la couleur naturelle des brocolis, ils grossissent rapidement et migrent sur le dessus de la feuille où ils se confondent avec la rainure centrale. Tous les matins, je vais donc à la chasse! en général de tels assauts sur les légumes sont contenus en une ou deux semaines mais demandent une vigilance soutenue sous peine de voir tous ses efforts anéantis en quelques heures. Certains plants repiqués trop tôt sont devenus de telles dentelles que je doute qu'ils soient capables de survivre, donc je suis plutôt mécontente, surtout qu'il m'a fallu quelque temps pour déceler les oeufs, alors que j'ai déjà une petite expérience!!!!