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De passage...

Bonjour!

Bienvenue sur ce blogue dans lequel je vous propose des coups d'oeil éclectiques, au fil de mes humeurs et de mes occupations, des vignettes sur la société japonaise, une incitation au voyage virtuel, j'espère, mais aussi un outil d'adaptation pour ceux qui franchissent le pas et viennent nous retrouver ... à Nagoya!

 

 

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 07:42
festa-poster.jpgCe week-end du 13 et 14 octobre ne manquez pas le Festival de Nagoya!

Cette année sera la 53 ème édition de cet événement qui célèbre les trois grands unificateurs du Japon:  Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi, et Tokugawa Ieyasu. Accompagnés de princesses de leurs clans, les personnes qui les incarnent  sont des personnes choisies chaque année parmi des employés d' entreprises locales; les trois princesses de cette année travaillent respectivement chez Mitsukoshi, Maruei et Matsuzakaya. Le grand moment du défilé qui compte environ 700 participants, des chars fleuris et des délégués des associations d'enfants de chaque quartier, est la performance le 13, au carrefour Mitsukoshi - Skyle,  d'un escadron d'artillerie en costumes d'époque. Un spectacle aura lieu dans l'après-midi du 13 à Oasis 21. Le 14 sera réservé aux chars fleuris. 
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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 07:42
Le vocabulaire japonais regorge d'expressions formées à partir du possessif anglais "my" qui impliquent individualité et liberté de choix: on a "My Home" (accession à la propriété foncière) , " My Car" (...pour la voiture perso), My Hashi" (le choix de prendre ses propres baguettes quand on va au restaurant pour éviter d'utiliser des baguettes jetables) .... et aussi "My Bag" et "My Basket" pour lutter contre l'utilisation des sacs en plastique. 
La chaîne de supermarchés
JUSCO en particulier propose depuis quelques my-basket.jpgannées d'acheter un panier en plastique rose à 315 yens, panier qui se pose sur les chariots du supermarché et que la caissière remplit directement avec vos achats ce qui lui permet de ne pas vous donner de sacs en plastique. A la place le client a une carte que l'on tamponne à chaque passage à la caisse. 20 tampons donnent droit à un coupon d'achat de 100 yen. Les 5 (jour sans sac, "No-fukuro-day".... une autre concoction linguistique métisse), les 11 (jour AEON, le groupe commercial propriétaire de JUSCO), les  20 et 30 (jours de remerciement des clients) de chaque mois, le nombre de tampons est doublé. On peut aussi se contenter de n'importe quel autre sac acheté ou de sa fabrication opur le remplir de ses achats.

Depuis le 21 septembre dans la municipalité de ISE (préfecture de MIE, à l'ouest d'AICHI) et depuis le 1er octobre dans l'arrondissement de Midori-ku (sud de Nagoya), les sacs en plastique sont devenus payants  dans la plupart des commerces, en particulier les supermarchés, et selon un magasin APITA de Midori-ku, alors qu'avant l'institution de cette nouvelle mesure seuls 20% de leurs clients ne se servaient pas de sacs en plastique, maintenant environ 90% ne les demandent plus. Les plus réfractaires sont .....les étudiants qui se servent des sacs comme sacs poubelle et les hommes qui ne pensent pas toujours à prendre un sac ou un panier lorsqu'ils vont faire leurs courses! (selon un article en première page de l'édition du soir du Chunichi du 6 octobre 2007, qui montre la photo de l'intérieur d'une pharmacie avec des sacs de petite taille à 2 yen par sac ou 5 yens pour un sac de taille ordinaire)


Si on ne compte pas les bébés et enfants en bas âge, chaque habitant du Japon en 2002 utilisait en moyenne 300 sacs en plastique par an, soit, à raison de 18,3 ml de pétrole par sac, une consommation de 
2 790 000 barils de 200 litres de pétrole. Le coût de production d'un sac se situe entre 2 ou 3 yen. En mai 2006 environ 12,6% des clients de JUSCO présentaient leurs propres sacs ou paniers soit une économie de 2087 barils de pétrole, selon des chiffres publiés sur le site de l'enseigne. 
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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 14:21
Higan-bana.JPGC'est à cette époque de l'année que fleurissent les "higan-bana" ou fleurs de "higan". "Higan" c'est l'au-delà et cela définit une période de 7 jours à l'occasion des équinoxes de printemps et d'été pendant lesquelles on va visiter les tombes des ancêtres.  

De la famille des amaryllis, les "higan-bana" sont vraiment le symbole de la saison et leur belle couleur flamboyante se trouve être aussi celle de la poste japonaise qui a été privatisée et a adopté un nouveau titre et un nouveau logo depuis le premier octobre.JP.jpg
Sur la photo (Chunichi Shimbun 1er octobre 2007), à droite, l'ancien logo qui est d'ailleurs le signe écrit qui veut dire "code postal" en japonais et à droite, le nouveau  sigle et logo de "
Japan Post " (Corporation). Pour l'instant ils cohabitent encore sur les pancartes devant les bureaux de poste. A l'occasion de la naissance de cette institution la poste japonaise a sorti une série de timbres commémoratifs:
JP1.JPGJP2.JPG

La première série relate les étapes décisives de l'histoire des services postaux japonais, avec le portrait du fondateur de la poste japonaise en 1871,
Maejima Hisoka et des gravures d'époque représentant les guichets à l'intérieur des postes, le coche postal et le sceau. La deuxième série représentent des fleurs et oiseux des 4 saisons (tournesols, camélias, fleurs de cerisier, pivoines...), 8 oeuvres de  Sakai Hoitsu (1761-1828) et 2 de son disciple Suzuki Kiitsu (1796-1858). Ce sont des timbres à 80 yen qui servent à l'afranchissement d'une lettre pour le Japon intra-muros.

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6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 16:22
La lecture des commentaires concernant les odeurs et en particulier  les réactions japonaises aux parfums m'a évoqué  un autre phénomène par lequel on peut faire l'expérience d'une différence culturelle: je veux parler des sons, pour ne pas dire des bruits.

J'écoutais la radio en allant au travail il y a deux ou trois jours et l'animateur japonais réagissait à un compte-rendu concernant la manière dont, en Chine, on met en scène les feux d'artifice au son de la musique. C'est quelque chose que l'on fait aussi dans d'autres pays, bien sûr, mais l'animateur remarquait fort justement que, mis à part le fait que le mot "feux d'artifice", pour un Japonais, a forcément des connotations estivales, ce que l'on apprécie dans un tel spectacle ce sont les formes variées et colorées ET aussi beaucoup le bruit des détonations. Au Japon, mis à part certains spectacles comme ceux mis en scène par KITARO sur la Nagaragawa, un feu d'artifice se déroule le plus souvent dans le bruit des seules explosions réalisées par les artificiers et les exclamations des spectateurs. 
Et surtout,  j'ai l'impression qu'on peut apprécier le son des détonations  comme étant plaisant et non comme un bruit, excitant, certes, mais pas mélodieux. J'ai d'ailleurs dans mon répertoire de sonneries sur mon portable le son de "hanabi".

Pour rester en été, chaque année j'appréhende l'arrivée de cette saison, non à cause de la chaleur mais parceque notre maison est environnéee d'arbres dans lesquels se nichent des cigales qui "chantent" non-stop jour .... et nuit, lorsque comme cette année il fait très chaud. Le plein été donne naissance à une variété particulière de ces insectes et on peut anticiper l'arrivée de l'automne car la première variété cède la place à une autre aux mélodies un peu plus douces. Mais pour moi, même si je suis maintenant capable de percevoir le changement de son, et de me réjouir en sachant qu'enfin les températures vont baisser, je ne peux toujours pas "apprécier" ce son comme je l'entends faire par les Japonais. 

Mais comme il ne faut pas désespérer, j'ai repris avec mes oreilles l'exercice que j'avais imposé à mon nez:  elles ont été plus promptes à me fournir des idées!
Pêle-mêle parmi les sons qui définissent le Japon pour moi:
les annonces parlées dans les moyens de transport en commun ainsi que souvent les jingles qui les accompagnent
le battage des futon vers trois heures de l'après-midi
les hauts-parleurs des camions qui passent pour vendre, des barres pour suspendre le linge, ramasser les vieilles télés ou chanter les luanges d'un candidats aux élections locales
les bruits des insectes
du début de l'été à l'automne
le murmure de l'eau des fontaines traditionnelles japonaises, celles constitutées par un bambou évidé qui se lève et se baisse avec un son creux au rythme du mouvement de l'eau qui le traverse.
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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 08:17
Excursion matinale pour rendre visite aux légumes qui, alors qu'ils font de leur mieux pour grandir en beauté, daikon1-a.JPGsont régulièrement attaqués par toutes sortes de teignes. Dans ces cas-là, il est difficile de se convaincre que toutes ces créatures ont le droit de vivre, mais en les ramassant dans un bocal, je peux toujours faire plaisir aux poissons rouges d'Hiroshi......
Ceux qui souffrent le plus en ce moment ce sont les daikon sur lesquels s'acharnent pas moins de 4 intrus:

Une sorte de criquet, appelé en japonais "onbubatta" car il porte son bébé sur son dos:
onbubatta.jpg

Mais aussi trois sortes de vers de taille variées:

haimadaranomeiga.jpgau coeur, à la naissance des feuilles, indélogeable si ce n'est avec un cure-dent, un invité qui ne fait en fait que quelques millimètres mais qui détruit entièrement les plus jeunes feuilles, le "haimadaranomeiga", caractérisé par la pointe d'épingle noire au niveau de la tête:
 kaburahabachi.jpgsur les feuilles, bien visible grâce à sa couleur noir de jais,  mais qui tombe tout de suite à terre, recroquevillé et pratiquement indécelable, le "kaburahabachi":
 et enfin, le "monshirochou" qui affectionne également monshirocho.jpgles brocolis et qui laisse derrière lui des excréments grâce auxquels on le repère, mais avant il a grossi au dos des feuilles en y faisant suffisamment de trous pour gâcher la vie du jardinier!
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 08:23
Chanel-copie-1.jpgJ'ai le grand honneur d'avoir comme compagne de bureau Toyoko YAMADA qui est une célèbre analyste de la mode et de ses mouvements ici au Japon ainsi qu'une traductrice de Balzac, Michel de Certeau etc.... Elle vient de publier la traduction de l'ouvrage de Paul Morand, L'allure de Chanel  et je veux la féliciter par ce petit billet, car nos mercredis cette dernière année ont été rythmés par des discussions sur le sens obscur de certains échanges entre l'auteur et Coco Chanel. Les remarques qui se veulent piquantes et pleines d'esprit sur les contemporains de la célèbre mademoiselle ont été une véritable torture à traduire d'après Toyoko et je peux en attester pour avoir lu des passages où chaque mot faisait référence à des événements, des lieux ou des personnages oubliés. Bravo! 



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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 10:27
Aujourd'hui, à la fin de mon cours d'initiation au français, une étudiante est venue me demander avec beaucoup d'intérêt si j'avais chez moi de beaux meubles. A mon grand regret, j'ai été obligée de lui dire que, malheureusement, je n'avais pas pu poursuivre ici une tradition familiale qui est la visite régulière des salles de vente pour dénicher des meubles et des objets d'époque. La seule chose qui date un peu chez moi doit être une ménagère qui vient de mon arrière grand-mère. 
Mais les associations d'idées faisant leur chemin, d'avoir parler avec elle d'antiquités a évoqué des souvenirs de France et d'ailleurs et la question suivante a germé dans mon esprit:
Si je devais associer une odeur à ma vie actuelle au Japon, quelle serait-elle? 
La réponse n'a pas été immédiate et cela m' a laissée  dans une perplexité un peu mélancolique. Pourquoi? Eh bien parceque pour moi l'odorat est une faculté absolument fondamentale et la plupart de mes souvenirs importants sont associés de façon indélébile plus à des odeurs, ou des sons, qu'à des images. C'est ainsi que de me retrouver à Singapour après mes années d'étudiante m'a comblée d'aise car je revivais toutes les sensations olfactives de mon enfance en Afrique, la moiteur un peu chargée de moisissure, les effluves acides des fruits et légumes restés dans les caniveaux après le marché, celles qui se dégagent des cheveux des gens, les parfums épicés de l'Inde, du monde malais et de la Chine qui se mélangent.... Quant à la France, j'y associe justement les odeurs d'intérieurs anciens, des parquets cirés, des cierges dans les églises, des fumets des repas de famille et du passage quand il fait encore nuit le matin en hiver devant une boulangerie ou une boucherie déjà éclairées et odorantes. 
alain-corbin.jpgMais ici, au Japon, que dire? Les gens ne dégagent pas d'odeurs corporelles prononcées, en fait on a tendance à traquer les effluves de toutes sortes, la nourriture se caractérise plutôt par sa subtilité, et la nature aussi, malgré sa luxuriance à la saison des pluies. De ne pas trouver immédiatement de réponse à ma question m'a vraiment interrogée sur ma réelle intégration et m'a renvoyée à l'analyse d'Alain Corbin en particulier le chapitre sur les odeurs, leurs symboles et les représentations sociales dont elles sont les piliers.  
J'ai donc rebroussé chemin pour revenir aux premiers mois qui ont suivi mon arrivée au Japon et j'ai enfin trouvé une odeur qui pour moi, dans la ligne de ce que jai dit plus haut à propos des territoires de mon enfance, SONT le Japon:
L'odeur des tatamis, celle du yuzu et du pin de la baignoire de mon beau-frère.
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 09:46
Je vous avais parlé de mon club de gym et de ma passion pour cet exercice qu'est le step. Faire de l'exercice c'est bien mais le faire en style c'est encore mieux, n'est-ce pas????  

UFO-pants-copie-1.gifLe fameux cours du samedi matin est un festival de tenues plus mode les unes que les autres et maintenant que mon assiduité, sinon mes performances, m'ont fait une petite place au sein du groupe des inconditionnels de la discipline et des groupies de la prof , je me suis dit que je pouvais peut-être essayer de m'habiller comme les "bons", autrement dit en clone de la prof....
Alors voilà mon dernier achat (que je n'ai pas encore osé arborer au cours de step d'ailleurs, pour l'instant je l'ai étrenné en hip-hop.... et ce n'est pas mon ventre, 
^ - ^, mais seulement la photo du catalogue):un superbe pantalon de raver UFO!

Et pour ne pas être en reste de vanité, j'ai récemment  adopté un parfum absolument divin . Normalement je suis une addict des parfums Guerlain et en particulier de Jicky, qui est un des anciens produits de la maison. armani-code.jpgJ'aime surtout ne pas retrouver la senteur que j'utilise sur tout le monde et je n'ai jamais vu Jicky au Japon. Mais, je choisis surtout un parfum en fonction de ses composantes et j'apprécie particulièrement le bois de santal, la vanille et quelques fleurs comme le jasmin. C'est en faisant une recherche avec ses critères que j'ai découvert Code de Armani... pensez seulement ..... de la fleur d'oranger, du santal,  de la vanille, du miel et du jasmin!!!!!! Dans un flacon bleu nuit tout à fait craquant, "le rêve d'une fleur imaginaire" comme dit la pub.







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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 10:12
tsugaru-poire.JPG

Enfin des pommes (ici des "tsugaru" extrêmement sucrées et parfumées)  et des poires délicieuses!
 
Il y a quelques années, la tante d'une de mes étudiantes, directrice d'une école de cuisine avait insisté pour que je fasse une tarte Tatin avec ses élèves. Pour mettre au point une recette que je ne maîtrisais absolument pas, j'avais donc forcé ma famille à consommer un nombre impressionnant de ces gâteaux, certes très bons, mais particulièrement sucrés. Une over-dose, car depuis je n'en avais pas refait.

Mais, il y a une ou deux semaines (la vue des nouvelles pommes, nul doute), des envies de tarte Tatin ont resurgi et il n'a fallu qu'un petit encouragement de Yurika pour que je me lance à nouveau:

Tatin.JPG

Fidèle à mon souvenir...... Ce n'est pas facile!!!!!!!
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 08:48
 Cha-patsu est un terme qui, pour des Japonais un peu âgés ou traditionnels, peut revêtir une connotation péjorative mais qui fait d'abord référence à la couleur châtain ou brun (autrement dit "thé", le jugement péjoratif s'opérant pleinement  quand on atteint des teintes péroxydées) que de nombreux Japonais, sinon la majorité, affectionne.... NON, que dis-je? affectionnaient! 
Nous serions entrés dans l'ère du "post-chapatsu" d'après mon supplément favori du samedi 22 septembre au journal Nihon-Keizai-Shimbun.

A  y  bien réfléchir, c'est vrai que l'on voit de plus en plus de chevelures au noir originel sinon brun foncé. La coloration avait été recherchée pour briser l'effet de lourdeur que donne des cheveux raides, longs et noirs et dans les années 1990 on pouvait affirmer que 90% des Japonais avaient les cheveux teints. Les spécialistes définissent la vague de la mode des cheveux teints par cette phrase: "elle a démarré au bleu  et s'est arrêtée au rouge" , faisant référence au choix proposé dans les nuanciers des coloristes. 
Le désir de remédier à l'effet "casque" est toujours de mise, mais maintenant la tendance, c'est la permanente. Pour soutenir ce mouvement, des techniques de plus en plus performantes ont vu le jour, la ligne directrice étant d'abîmer le moins possible le cheveu et de faire tenir les ondulations plus longtemps.  Actuellement celle qui a le vent en poupe, c'est la "digital-perm"  qui est basée sur l'ancienne technique de la permanente à froid mais qui a une durée de vie une fois et demie plus longue que son ancêtre tout en étant bien plus facile à entretenir car on peut reconstituer les boucle facilement en les coiffant aux doigts. 
Dans cet ebichan.jpgamour renouvelé pour un cheveu qui adopte des formes souples (YURU) et douces (FUWA) on peut déceler l'influence d'une mode née à Nagoya et rendue populaire par le célèbre mannequin 
Yuri Ebihara ( Ebi-chan) , celle du Nagoya-maki. 

Cette coiffure qui se compose de grosses boucles encadrant le visage pour tomber joliment sur la poitrine est particulièrement populaire parmi les jeunes étudiantes de la ville qui a accueilli l'exposition universelle en 2005, événement grâce auquel de nombreuses modes régionales ont acquis une renommée nationale.

C'est d'ailleurs ainsi que se conclut l'article du Nihon Keizai: les coiffures sont un reflet de la civilisation....

 Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le japonais, le bleu (en fait, vert) est avec le rouge et le jaune, une des couleurs des feux de signalisation
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