28 décembre 2009
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Cette discipline qui allie la virtuosité du maniement du bâton, la souplesse de la gymnastique rythmique et la grâce de la danse est extraordinairement populaire au Japon, dont les sportifs, hommes et femmes, ont raflé la plupart des récompenses mondiales de ces dernières années.
Avec le twirling bâton on est bien loin des performances des majorettes, mais c'est dans ces défilés que s'est développé ce sport de compétition.
Hier j'étais au gala des 40 ans des Nagoya Twirlers, la fédération des clubs de twirling bâton de la région. Il y avait là tout le gratin de la discipline et j'y avais été invitée par une de mes étudiantes. La plupart des universités collèges ou lycées privés à forte concentration féminine ont leur club de twirling bâton. Celui de notre université peut se targuer d'avoir un niveau honorable, grâce surtout à cette étudiante qui a participé à de nombreux événements internationaux et nationaux dans lesquels elle a obtenu des récompenses.
Elle s'est bien placée au 34ème championnat nationaux en mars de cette année. On peut l'apercevoir parmi les participants:
D'ailleurs au gala d'hier à Nagoya il y avait un certain nombre de ces athlètes, en particulier les garçons. Car ce sport n'est pas exclusivement féminin comme je le croyais jusqu'à hier. NHK a d'ailleurs fait une émission sur le champion masculin japonais:
Avec le twirling bâton on est bien loin des performances des majorettes, mais c'est dans ces défilés que s'est développé ce sport de compétition.
Hier j'étais au gala des 40 ans des Nagoya Twirlers, la fédération des clubs de twirling bâton de la région. Il y avait là tout le gratin de la discipline et j'y avais été invitée par une de mes étudiantes. La plupart des universités collèges ou lycées privés à forte concentration féminine ont leur club de twirling bâton. Celui de notre université peut se targuer d'avoir un niveau honorable, grâce surtout à cette étudiante qui a participé à de nombreux événements internationaux et nationaux dans lesquels elle a obtenu des récompenses.
Elle s'est bien placée au 34ème championnat nationaux en mars de cette année. On peut l'apercevoir parmi les participants:
D'ailleurs au gala d'hier à Nagoya il y avait un certain nombre de ces athlètes, en particulier les garçons. Car ce sport n'est pas exclusivement féminin comme je le croyais jusqu'à hier. NHK a d'ailleurs fait une émission sur le champion masculin japonais:
Pour la petite histoire, mon étudiante qui est en troisième années d'université a encore un an d'études qui n'ont rien à voir avec la discipline sportive à laquelle elle consacre la plus grande partie de son temps libre.
Et après que fera-t-elle? J'en parlais avec elle il y a quelques jours.
Sa famille possède une grosse exploitation d'élevage de vaches laitières. Mais ces parents ne sont pas très conventionnels: elle a une soeur aînée qui a choisi de partir à Tokyo où elle travaille et vit avec son petit ami.
La cadette, qui répond au prénom de Mi-umi (pour la transcription duquel ont été choisis des kanji originaux: 美海 'beau' et 'mer') va donc prendre la relève des parents. Après une scolarité dans un collège-lycée privé féminin assez connu de Nagoya puis des études universitaires qui n'ont absolument rien à voir avec la gestion d'entreprise ou l'agriculture, il lui faut trouver un mari qui acceptera d'abandonner son patronyme; au Japon on peut ainsi 'adopter' un gendre afin de lui donner le patronyme familial et des droits sur la succession quand il n'y a pas de descendant mâle.
J'imagine assez bien Mi-umi régner sur l'exploitation et sa famille avec la même énergie qu'elle met à mener de front ses études et la compétition et cela m'impressionne!
Et après que fera-t-elle? J'en parlais avec elle il y a quelques jours.
Sa famille possède une grosse exploitation d'élevage de vaches laitières. Mais ces parents ne sont pas très conventionnels: elle a une soeur aînée qui a choisi de partir à Tokyo où elle travaille et vit avec son petit ami.
La cadette, qui répond au prénom de Mi-umi (pour la transcription duquel ont été choisis des kanji originaux: 美海 'beau' et 'mer') va donc prendre la relève des parents. Après une scolarité dans un collège-lycée privé féminin assez connu de Nagoya puis des études universitaires qui n'ont absolument rien à voir avec la gestion d'entreprise ou l'agriculture, il lui faut trouver un mari qui acceptera d'abandonner son patronyme; au Japon on peut ainsi 'adopter' un gendre afin de lui donner le patronyme familial et des droits sur la succession quand il n'y a pas de descendant mâle.
J'imagine assez bien Mi-umi régner sur l'exploitation et sa famille avec la même énergie qu'elle met à mener de front ses études et la compétition et cela m'impressionne!